Verniana — Jules Verne Studies/Etudes Jules Verne — Volume 6 (2013–2014) — 87–95
Submitted December 9, 2014 Published January 10, 2015
Proposé le 9 décembre 2014 Publié le 10 janvier 2015

Jules et Albert à propos de Sophie dans Sans dessus dessous

Jacques Crovisier

 

Abstract — The conversation appearing at the beginning of the novel Topsy Turvy contains an allusion to the mathematician Sofia Kovalevskaya. As we show in this short article, Albert Badoureau suggested this addition to Jules Verne to mitigate the misogyny of the text.

Résumé — Dans la conversation qui marque le début de Sans dessus dessous figure une allusion à la mathématicienne Sophie Kowalevski. Ce court article montre qu'il s'agit d'un ajout de Jules Verne suggéré par Albert Badoureau pour atténuer le caractère misogyne du texte.

 

Selon un préjugé encore vivace, les hommes seraient plus doués pour les mathématiques que les femmes [1]. Mais en 2014, la médaille Fields a été décernée pour la première fois à une femme, la mathématicienne iranienne Maryam Mirzakhani. C'est une étape importante dans la reconnaissance des femmes mathématiciennes, qui rappelle celle de Sophie Kowalevski (1850–1891) [2], mathématicienne russe récompensée en 1888 par le prix Bordin de l'Académie des sciences de Paris.

Dans un livre entièrement consacré à Sophie Kowalevski [3], Michèle Audin évoque une allusion à la mathématicienne dans le roman de Jules Verne Sans dessus dessous [4] et en tire un amusant pastiche [5]. En effet, Sans dessus dessous débute par une conversation entre le calculateur J.-T. Maston et son égérie Evangélina Scorbitt. Cette conversation, qui porte sur les aptitudes respectives des hommes et des femmes pour les sciences exactes, est reconnue comme étant un monument de misogynie [6][7]. C'est là que se place l'allusion à Sophie Kowalevski :

Qu’il y ait eu ou qu’il y ait quelques remarquables mathématiciennes, et particulièrement en Russie, j’en conviens très volontiers [8].

Jules Verne a longuement retravaillé Sans dessus dessous. Les multiples surcharges de son manuscrit en témoignent. Le 22 avril 1889, il écrivait à son éditeur :

Je vous renvoie aujourd'hui la dernière épreuve de Sans dessus dessous, avec le bon définitif. Jamais je n'aurai tant trimé sur un bouquin, jamais je n'aurai fait un tel travail de révision. Mais il le fallait, et j'espère qu'on ne pourra pas y relever une erreur [9].

Mais cette épreuve est loin d'être la dernière et Jules Verne enchaîne encore les corrections. Combien y-a-t-il eu d'épreuves ? Une dizaine si l'on en croit le compte-rendu de la visite de Nellie Bly à Jules Verne [10].

 

Sophie Kowalevski (1850–1891) [11]

 

Sans dessus dessous a été préparé en collaboration avec Albert Badoureau [12]. Les notes qu'il a écrites et transmises à Jules Verne ont été conservées et publiées [13]. On y découvre que c'est Albert Badoureau qui a suggéré d'introduire cette allusion à Sophie Kowalevski.

La conversation du début entre J. T. Maston et Mrs Scorbitt pourrait être modifiée. Il y a eu de grandes mathématiciennes, notamment en Russie [14].

L'une des autres grandes mathématiciennes auxquelles pensait Badoureau était sans doute Sophie Germain (1776–1831).

Albert Badoureau — mais sans doute pas Jules Verne — connaissait donc Sophie Kowalevski avant qu'elle ne soit révélée au grand public par l'attribution du prix Bordin de l'Académie des sciences de Paris, le 24 décembre 1888. Sans doute par sa notoriété dans le monde des mathématiciens. Ou peut-être aussi par l'intermédiaire d'Henri Poincaré, son ancien camarade d'école et ami. En effet, Poincaré était en relation épistolaire avec Sophie Kowalevski. Tout comme elle, il s'était attaqué au problème de la stabilité des anneaux de Saturne [15].

 

Le premier folio du manuscrit de Sans dessus dessous
© Bibliothèque municipale de Nantes / Musée Jules Verne

 

L'examen du manuscrit de Jules Verne [16] nous informe sur l'évolution du texte. Dans son état final (qui est retranscrit en Annexe 1 pour le premier folio), c'est probablement le manuscrit tel qu'il a été envoyé à la composition. On y voit d'ailleurs les notes au crayon bleu des compositeurs. Sur certaines pages des remarques de Badoureau apparaissent au crayon [17] et ont été rayées au fur et à mesure qu'elles ont été prises en compte. Les modifications les plus récentes sont probablement celles portées en rouge. J'ai également essayé de retranscrire dans les Annexes 2 et 3 les versions antérieures. Cependant, il ne m'a pas été possible de déchiffrer les parties les plus sévèrement oblitérées.

Cet examen du manuscrit confirme que l'allusion à Sophie Kowalevski a été ajoutée après coup, suite aux observations de Badoureau. On s'aperçoit également que la misogynie de Maston était encore plus accentuée dans les versions primitives : il admettait que les femmes pouvaient avoir tout de même certaines dispositions dans les domaines artistiques et littéraires, mais qu'alors, elles se contentaient de singer les hommes !

 

J.-T. Maston et mistress Scorbitt
Illustration de George Roux pour l'édition Hetzel de Sans dessus dessous
Evangélina Scorbitt apparaît ici (comme dans les autres illustrations)
plus jeune et plus séduisante que le texte ne la décrit [18]

 

Dans la suite du roman, Jules Verne confie à Evangélina Scorbitt un rôle de premier plan, à la fois négatif et salvateur. C'est en effet son coup de téléphone inopportun qui dérange Maston dans ses calculs, à l'origine de la faute qui est la clé de tout le roman.

Alors, roman misogyne ou pas ? Sans dessus dessous est à part parmi les Voyages extraordinaires de Jules Verne. C'est un roman empreint d'une profonde ironie qui ne doit pas se prendre au premier degré. C'est ici Maston qui est manifestement et outrancièrement misogyne, et non son auteur. (Accuserait-on l'auteur d'un roman policier d'être un assassin à la place de son personnage ?) La misogynie est peut-être présente dans certains romans de Jules Verne, mais ceci est une autre histoire... Ce n'est pas l'avis de Cécile Compère qui, avec une grande indulgence, s'est attachée à « détruire une des légendes qui défigurent le grand écrivain » : « Pourquoi exiger d'un écrivain qu'il donne, dans ses romans, à la femme, une place qu'elle n'a pas dans la société ? » [19]

La place que devrait avoir, selon lui, la femme dans la société, Jules Verne l'a exposée dans son fameux discours de la distribution des prix au lycée de jeunes filles d'Amiens du 29 juillet 1893 [20], que commentera Daniel Compère [21].

Que penser de celles qui chercheraient à se jeter dans les luttes sociales, à une époque où les plus purs citoyens sont éclaboussés d'injures, qui prétendent se lancer dans le fracas des affaires, à une époque où s'accumulent tant de risques et tant de déboires, qui veulent jouer des coudes pour se faire place, à une époque où il n'y a guère à récolter que des meurtrissures ? Vous avez à mieux diriger vos aptitudes en rendant agréable le toit familial et le foyer domestique [22].

En bref, le rôle d'une femme doit se limiter à celui de l'épouse et de la mère de famille, et on voit que là, Jules Verne assume pleinement l'échange de répliques « nous ne sommes vraiment bonnes… – Qu’à être bonnes ! » entre Mrs Scorbitt et J. T. Maston. Et quant aux mouvements féministes :

Il faut se féliciter d'être femme et repousser avec dédain les revendications parfaitement ridicules que ne cessent de reproduire des politiciennes à tous crins et de toutes crinières [23].

Tout autre était Albert Badoureau. Lorsqu'il fit paraître à la fin de sa vie Causeries philosophiques, un curieux testament spirituel, ses convictions féministes y sont clairement affichées :

Nous estimons que les jeunes filles devraient obtenir le libre accès dans toutes les écoles exclusivement réservées jadis au sexe laid et longtemps oppresseur.
Nous voudrions voir les femmes acquérir l'égalité de vote et d'éligibilité avec les hommes.
[…/...] Nous sommes aussi féministe que possible [24].

Quelques années seulement après la publication de Sans dessus dessous, Camille Flammarion publie La Fin du monde [25], un roman (ou conte philosophique) situé au XXVe siècle où la sagesse des nations fait appel en vain aux experts scientifiques pour échapper à une comète qui menace la Terre. Dans ce roman, qui débute comme du Jules Verne, Flammarion n'hésita pas à camper comme l'un des personnages principaux une astronome « jeune lauréate de l'Institut, candidate à la direction de l'Observatoire » [illustration]. Sans doute ne pensait-il pas à Sophie Kowalevski, mais plutôt à Dorothea Klumpke (1861–1942). Cette dernière dirigea le Bureau des mesures de l'Observatoire de Paris à partir de 1892. Elle fut la première femme à soutenir à la Sorbonne une thèse de doctorat en mathématiques, Contribution à l'étude des anneaux de Saturne [26], où elle poursuivait l'application des méthodes de Sophie Kowalevski... [27]

 

Une autre femme scientifique promue dans le roman de Camille Flammarion La Fin du monde (1894) :
la calculatrice « jeune lauréate de l'Institut », sans doute inspirée de Dorothea Klumpke
(Illustration de H. Vogel à droite, non identifiée à gauche)

 

Chronologie

 

Annexes

Voici le début de Sans dessus dessous dans sa version publiée et selon des versions antérieures reconstituées à partir du manuscrit [33].

 

Annexe 1

Le début de Sans dessus dessous dans sa version publiée :

SANS DESSUS DESSOUS
I
OU LA « NORTH POLAR PRACTICAL ASSOCIATION »
LANCE UN DOCUMENT
A TRAVERS LES DEUX MONDES.

« Ainsi, monsieur Maston, vous prétendez que jamais femme n’eût été capable de faire progresser les sciences mathématiques ou expérimentales ?

– À mon extrême regret, j’y suis obligé, mistress Scorbitt,répondit J.-T. Maston. Qu’il y ait eu ou qu’il y ait quelques remarquables mathématiciennes, et particulièrement en Russie, j’en conviens très volontiers. Mais, étant donnée sa conformation cérébrale, il n’est pas de femme qui puisse devenir une Archimède et encore moins une Newton.

– Oh ! monsieur Maston, permettez-moi de protester au nom de notre sexe…

– Sexe d’autant plus charmant, mistress Scorbitt, qu’il n’est point fait pour s’adonner aux études transcendantes.

– Ainsi, selon vous, monsieur Maston, en voyant tomber une pomme, aucune femme n’eût pu découvrir les lois de la gravitation universelle, ainsi que l’a fait l’illustre savant anglais à la fin du XVIIe siècle ?

– En voyant tomber une pomme, mistress Scorbitt, une femme n’aurait eu d’autre idée… que de la manger… à l’exemple de notre mère Ève !

– Allons, je vois bien que vous nous déniez toute aptitude pour les hautes spéculations…

– Toute aptitude ?… Non, mistress Scorbitt. Et, cependant, je vous ferai observer que, depuis qu’il y a des habitants sur la Terre et des femmes par conséquent, il ne s’est pas encore trouvé un cerveau féminin auquel on doive quelque découverte analogue à celles d’Aristote, d’Euclide, de Képler, de Laplace, dans le domaine scientifique.

– Est-ce donc une raison, et le passé engage-t-il irrévocablement l’avenir ?

– Hum ! ce qui ne s’est point fait depuis des milliers d’années ne se fera jamais… sans doute.

– Alors je vois qu’il faut en prendre notre parti, monsieur Maston, et nous ne sommes vraiment bonnes…

– Qu’à être bonnes ! » répondit J.-T. Maston.

 

Annexe 2

Version finale du manuscrit (sans doute la version envoyée à Hetzel le 29 octobre 1888) :

Monde Renversé
I
Où la North Polar Industrial Company lance
un document à travers les deux mondes.

« Ainsi, monsieur J. T. Maston, vous prétendez que jamais une femme n'eut été capable de découvrir les lois de la gravitation universelle ?

– Je le prétends, mistress Scorbitt. Qu'il y ait eu de grandes mathématiciennes, et particulièrement en Russie ; mais aucune d'elles n'eut pu être une Newton.

– Même en voyant tomber une pomme ?  

– Bien sûr, mistress Scorbitt, car en souvenir de notre mère Eve, elle n'aurait songé qu'à la manger !

– Je vois bien que vous nous déniez toute aptitude pour les sciences ?

– Toute aptitude, non, mistress Scorbitt, et, cependant, je vous ferais observer que, depuis tant de siècles, il ne s'est pas trouvé un cerveau féminin capable de faire quelques découvertes, analogues à celles d'Archimède, d'Hipparque, d'Euclide, de Képler, de Newton, de Laplace dans le domaine scientifique. Or, ce qui ne s'est point fait ne se fera jamais sans doute !

– Je vois qu'il faut en faire notre deuil, monsieur J. T. Maston ! Et nous ne sommes vraiment bonnes...

– Qu'à être bonnes, répondit J. T. Maston […]

 

Annexe 3

Version antérieure du manuscrit (reconstituée en supprimant les ajouts en rouge et en rétablissant en partie le texte biffé ; sans doute proche de celle, ou de l'une de celles, envoyée par Jules Verne à Albert Badoureau) :

« Ainsi, monsieur Maston, vous prétendez que jamais une femme n'aurait été capable, comme Newton, de découvrir les lois de la gravitation universelle,

– Jamais, mistress Scorbitt. Il n'y a pas eu et il n'y aura jamais de mistress Newton.

– Je vois bien que vous nous déniez toute aptitude pour les sciences exactes ?

– Toute aptitude. Si les cerveaux féminins avaient été capables d'en avoir, vous m'accorderez bien, mistress Scorbitt, que depuis tant de siècles, il s'en serait trouvé au moins un qui ait fait quelques découvertes, analogues à celles d'Archimède, d'Hipparque,  d'Euclide, de Képler, de Newton, de Laplace dans les domaines scientifiques. Or, cela ne s'est point fait, et cela ne pourrait se faire.

– Je vois qu'il faut en faire notre deuil, monsieur Maston ! Nous la nature nous a refusé l'intelligence nécessaire à la compréhension des hautes spéculations mathématiques.

– Oui, mistress Scorbitt, mais non celles des arts et de la littérature. Et, encore, les rares femmes qui se sont illustrées en ces genres, affectaient-elles de ressembler aux hommes.

–  Ainsi, nous ne sommes vraiment bonnes...

– Qu'à être bonnes, répondit Maston […]

 

Notes

  1. A. Chemin, Le sexe des maths, 2014, Le Monde, no 21707 (1er novembre 2014). ^
  2. Les nom et prénom de cette mathématicienne se rencontrent sous de multiples variantes orthographiques (voir M. Audin, infra, pp. 25–28). Nous avons retenu ici celle sous laquelle elle signait ses publications en français. ^
  3. M. Audin, Souvenirs sur Sofia Kovaleskaya, Calvage & Mounet, Paris, 2008. ^
  4. J. Verne, Sans dessus dessous, Hetzel, Paris, 1889. SDD ^
  5. M. Audin, op. cit., pp. 214–217. ^
  6. M. Audin, op. cit. ^
  7. F. Sauvageot, J.-T. Maston, un mathématicien à deux erreurs, Images des Mathématiques, CNRS, 2014. http://images.math.cnrs.fr/J-T-Maston-un-mathematicien-a-deux.html. ^
  8. SDD, Chap. I. Voir l'Annexe. ^
  9. Lettre de Jules Verne à Louis-Jules Hetzel du 22 avril 1889. Correspondance inédite de Jules et Michel Verne avec l'éditeur Louis-Jules Hetzel (1886–1914), établie par O. Dumas, V. Dehs et P. Gondolo della Riva, tome I (1886–1896), éditions Slatkine, Genève, 2004, p. 102. ^
  10. Voir Entretiens avec Jules Verne 1873-1905, réunis et commentés par D. Compère et J.-M. Margot, Slatkine 1998, p. 52. ^
  11. Cette photo est celle accompagnant l'article nécrologique publié par G. Mittag-Leffler (1892, Acta Mathematica, 16, pp. 385–392). ^
  12. Une biographie d'Albert Badoureau (1853–1923) reste encore à être publiée. Une esquisse en a été donnée par Jacques et Sylvain Crovisier (2007, Quadrature, 66, pp. 15–24). http://www.annales.org/archives/x/q06012.pdf et http://www.annales.org/archives/x/q06013.pdf. ^
  13. A. Badoureau, Le Titan moderne, présenté et annoté par Colette Le Lay et Olivier Sauzereau, Actes Sud/Ville de Nantes, 2004. TM ^
  14. TM, p. 158. ^
  15. Henri Poincaré publie ses travaux sur les anneaux de Saturne en 1885. Il cite l'article de Sophie Kowalevski sur le même sujet publié la même année. ^
  16. Bibliothèque municipale de Nantes, MJV B144. Les premier et dernier folios sont accessibles à http://www1.arkhenum.fr/bm_nantes_jules_verne/_app_php_mysql/ms/recherche_alpha_cles.php. ^
  17. Conformément à ce que Badoureau a annoncé dans TM, p. 156. ^
  18. « Mrs Evangélina Scorbitt n’était plus de la première jeunesse ni même de la seconde avec ses quarante-cinq ans, ses cheveux plaqués sur ses tempes, comme une étoffe teinte et reteinte, sa bouche trop meublée de dents trop longues dont elle n’avait pas perdu une seule, sa taille sans profil, sa démarche sans grâce. » (SDD, chap. IV.) ^
  19. C. Compère, « Jules Verne et la misogynie », 1978, Bull. Soc. Jules Verne, 48, 248–252. ^
  20. Reproduit dans Textes oubliés, recueillis et présentés par F. Lacassin, 1979, Union générale d'éditions. ^
  21. D. Compère, « Le rôle de la femme selon Jules Verne », 1969, Bull. Soc. Jules Verne, 12, 67–68. ^
  22. Discours, op. cit. ^
  23. Cette phrase est omise dans la version du Discours de l'Union générale d'éditions. ^
  24. A. Badoureau, Causeries philosophiques, Gauthier-Villars, Paris, 1920, pp. 157–158. ^
  25. C. Flammarion, La Fin du monde, Ernest Flammarion libraire-éditeur, Paris, 1894, p. 7. ^
  26. 1895, Annales de l'Observatoire de Paris, 21, pp. C1–C60. ^
  27. 1894, La Nature, 22(1), p. 62. ^
  28. TM, p. 12 et suivantes. ^
  29. TM, p. 156 et suivantes. ^
  30. Lettre de Jules Verne à Louis-Jules Hetzel du 29 octobre 1888. Op. cit. pp. 90–91. ^
  31. Lettres de Louis-Jules Hetzel à Jules Verne du 21 novembre 1888 et de Jules Verne à Louis-Jules Hetzel du 22 novembre 1888. Op. cit. pp. 91–92 et p. 93. ^
  32. Lettre de Jules Verne à Louis-Jules Hetzel du 22 avril 1889. Op. cit. p. 102. ^
  33. Bibliothèque municipale de Nantes, MJV B144. ^

 

 

Jacques Crovisier (jacques.crovisier@obspm.fr) est astronome à l'Observatoire de Paris, spécialisé en radioastronomie et dans l'étude des comètes. Il s'intéresse aux aspects astronomiques de l'œuvre de Jules Verne, auxquels il a consacré un site internet http://www.lesia.obspm.fr/perso/jacques-crovisier/JV/verne_gene.html. ^